The Whale
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Réalisation : Darren Aronofsky
Acteurs: Brendan Fraser (Saga La Momie, Doom Patrol), Saddie Sink (Stranger Thing), Samantha Morton (Alpha Dans Walking Dead)
Produit par : Samuel D. Hunter
Synopsis : Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption
Critique : Nommé aux Oscars dans la catégorie « Meilleur acteur »
Il y a une catégorie de film dans lesquelles on pourrait ranger les films de Darren Aronofsky tellement son travail est spécifique et fabuleux à la fois, mais les rangés banalement dans la catégorie des films d’auteurs, serai, à mon sens, réducteur. Car il faut le dire, Darren Aronofsky est un virtuose du cinéma, et son travail bien que particulier à toujours su, se démarquer par son originalité. Que se soit Black Swan, ou encore Noé, en passant par Mother, même si les thèmes divergent, sont tous reliés par la même originalité. Mais sa meilleure prestation restera son Requiem For A Dream qui est une œuvre d’art, qui touche un sujet ultra-sensible et toujours d’actualité. The Whales est encrés dans ce registre, un film qui touche un phénomène sociétal, que trop peu abordé dans les médias et autres, et qui détruit énormément de gens, surtout aux États-Unis. Mais la profondeur du film est bien à des dédales de tout ce que le politiquement correct peut vous proposez, The Whales est un film dur, complexe, et poignant. Une quintessence que trop bien amener au téléspectateur pour l’immerger dans la vie du personnage principal, il vous décrochera les larmes à coups sur. Et Bien sûr, je dois vous avouer que même si je ne pleure que très rarement devant un film (ou du moins quand ce n’est pas « mes vies de chien » car la je pleure tout le long), j’ai rarement été autant pris au tripes que pour The Whales, c’était un moment hors du temps pour moi, devant la cruauté de la situation auto-provoqué par le principal antagoniste du film, perdu dans ses addictions. Alors l’histoire est bien expliquée, et même si les longueurs du film vous amènerez à lâcher au bout de quelques minutes, il y à toujours un petit quelques choses qui vous accrochera à votre siège, ressentant la douleur du personnage, usant des efforts titanesques fournie par son corps meurtri dans sa quête de rédemption afin de libérer son âme et obtenir le pardon de son enfant.
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Il y a surtout une chose importante à retenir de ce film, c’est la prestation de Brendan Fraser. Mais quelle rédemption pour cet acteur tombé dans l’oublie depuis plusieurs années, je vois difficilement comment après un tel acting, l’académie des oscars ne puisse pas donner la statuette à cet homme. On est devant une des meilleures prestations de l’acteur, et du tout Hollywood depuis bien longtemps. Outre l’aspect visuelle du personnage, qui est à mon sens un point fort du film, forcément nous voyons un maquillage qui est pas extrêmement fidèle à la réalité, car l’acteur est beaucoup plus mince que le personnage qu’il incarne, mais soyons honnête, il y a une forme de représentation qui est autobiographique pour Brendan Fraser dans se rôle, après toutes les galères par lesquelles il est passé, son addiction à la drogue, et autre problème personnel qui l’ont affecté. On retrouve une émotion indescriptible dans ce film, son amour pour les êtres humains, ses grande qualité d’acteur, alors non, ce n’est plus l’acteur qui sauté de liane en liane, de façon purement humoristique dans un George de la Jungle, ou encore le beau gosse ultra sexy et provocateur de la momie, mais Brendan Fraser est aujourd’hui une valeur sur pour Hollywood et il n’y à que lui qui le sait, son interprétation de Charly dans le film frôle la perfection entre l’homme hanté par la mort de son conjoint, son envie de renouer avec sa fille, et son aversion pour la religion qui lui vaut un grand OUI ! Tout est centralisé autour du personnage atteint d’une maladie que trop peu connu, et partiellement évoqué dans le récit du film. L’hyperphagie boulimique, c’est un état de santé psychiatrique qui provoque chez la personne atteinte une soif inconditionnel de manger afin d’oublier, le patient va donc tomber dans une insatiable envie de se nourrir sans jamais avoir un sentiment de satiété, ce qui provoque une prise de poids considérable et donc de multiple autre problèmes, que ce soit cardiaques ou pneumologiques. Ce qu’on peut découvrir dans le film et qui est présenté au bout du film c’est l’image que les gens ont des personnes à forte corpulence, et ce besoin très puritain des américains, de vouloir sauver son prochain par la grâce de Dieu. Un sujet très apprécié de l’auteur, qui est présent dans beaucoup de ses projets, que ce soit l’aspect psychiatrique très présents dans Black Swan ou religieux présent dans Noé, Requiem for a Dream, ou encore Mother, l’auteur du film à su appliquer à nouveau la formule dans son film, sorte d’ovni tout droit sortie de son esprit torturé dans lequel il c’est accompagné d’un acteur brisé afin de prouver que dans un aspect très simple, en pleine période de covid avec un casting restreint, nous pouvons produire une œuvre qui restera à même titre que Black Swan dans tous les esprits dans beaucoup d’année encore.
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Que retenir de ce film me direz-vous ? Je ne peux que vous conseiller de vous asseoir dans une salle de cinéma, préparer des mouchoirs et déguster ce film qui pour moi est une œuvre d’art, et je n’ai pas encore parler du jeu de Sadie Sink, connu pour son rôle dans Strange Thing, apporte un aspect sombre et mélancolique des conséquence de choix fait par Charly dans le film, Samantha Morton, connu pour son rôle d’Alpha dans Walking Dead, révèle une prestation d’une mère désabusé alcoolique et qui déteste la personne qu’est devenu sa fille, ainsi que Hong Chau et Ty Simpkins qui forme un duo proche de Charly afin de l’aider l’un dans un sens spirituel et l’autre au sens propre du termes, leurs histoires toutes entremêlé les une aux autres vont donné une profondeurs à l’œuvre de Samuel D. Hunter, porté par l’intelligence et la virtuosité de Darren Aronofsky à l’écran.
C’est peut-être là, la première claque visuel que je prend depuis bien longtemps sur un film d’auteur, puisque c’est comme cela qu’il est présenté, et je ne dirai pas que la mysticité de l’œuvre m’a porter au bout du tunnel émotionnel de ce film, mais plutôt l’adoration de l’humain que Charly éprouve alors, que l’homme vit reclu dans son appartement loin des regards horribles et réprobateurs du genre humain qui ne voit en lui qu’une immondice. Et ce titre qui reverra la plupart des gens vers le personnage extrêmement gros, mais qui en réalité cache tellement de subtilité et d’amour qu’il est difficile de comprendre le titre du film avant de l’avoir vu.
Pour en revenir sur la prestation de Brendan Fraser et sa nomination aux Oscars cette année, au-delà d’une nomination qui est déjà fabuleux pour un acteur venant d’aussi loin, je souhaite souligner son travail par cette explication du film, qui est pour moi, une expression de son mal profond qui l’a conduit à savoir ce qu’est une addiction, tout le prédestiné pour ce rôle, et quel acting, quel talent de
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représenter une personne aussi corpulente, quel audace de montrer à l’écran le mal-être des personnes atteinte d’obésité extrême, quel talent de montrer à la perfection ce qu’est l’addiction à la nourriture et de l'évoquer avec une tel sagesse. Certes le travail du réalisateur est là, et supervise le tout, mais l'acting de l’acteur est juste et droit, sans trop en faire, sans surplus, ni fausseté, nous renvoi doucement vers un sentiment de détresse intérieur. Je ne peux que saluer cet homme et lui souhaiter le meilleur pour la cérémonie du 14 mars 2023. Mais pour moi Monsieur Fraser, vous avez décroché la palme, et au même titre que Rami Malek en Freddy Mercury, il n’y à personne qui peux vous surpasser dans un premier rôle en 2023, c’est lui le meilleur acteur de cette année.
Enfin, et pour finir, l’aspect très littéraire du film avec de nombreuse référence à des auteurs connu attireront aussi les personnes qui aime la littérature dans une œuvre que trop atypique pour eux, ce film est autant efficace pour des passionné d’œuvre cinématographique, que pour les lecteurs de romans classiques comme 20000 lieues sous les mers ou encore Moby-Dick.
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