Mandalorian Saison 3

Crée par : Jon Favreau et Dave Filoni

Scénario : John Favreau

Réalisation: Jon Favreau, Rick Famuyiwa, Dave Filoni, Bryce Dallas Howard

Acteurs: Pedro Pascal (Games of Thrones, The Last of Us…), Carl Weather (Saga Rocky), Giancarlos Esposito (The Boys, Breaking Bad, Far Cry 6…).

Synopsis : On retrouve Din Djarin, et Grogu, dans une quête de rédemption pour redevenir Mandalorien, et aider les autres Mandaloriens, à reconquérir Mandalore, afin de réhabituer sur leur planète d’origine. Mais tous les soucis du passé ne sont jamais bien loin, et Din et Grogu devront prêter main forte à Bo Katan Kryze pour la reconquête de Mandalore.

Critique :

Nous nous retrouvons, dans l’univers Star Wars une nouvelle fois, et nous attendions la saison 3 de Mandalorian depuis maintenant deux ans. Deux longues années à patienter pour voir la suite des aventures de Grogu alias Bébé Yoda, et Din Djarin, le Mandalorien, qui l'a recueilli et prit sous son aile afin de le sauver d’une mort certaine.

Allons droit au but, la série se veut canon avec l’univers de Bobba Fett, et la série est lié, ainsi après avoir quitté Din Djarin et Grogu en compagnie de Luke Skywalker, à la fin de la saison 2, je ne saurai que trop vous conseiller de regarder la saison entière de la série Book of Bobba Fett afin de comprendre le début de la saison 3 de Mandalorian.

Parlons aussi de cette critique, sera un avis général de la série, afin de ne pas trop spoiler le tout et faire une description de chaque épisode.

La saison commence en grande pompe, et nous emmène dans un point de vue beaucoup plus Mandalorien, que centrée sur le personnage de Grogu comme les deux premières saisons s'évertuer à le faire. Les effets spéciaux sont ouffissimes et le rendu est juste incroyable, on retrouve nos personnages qui arrivent pour aider une faction de Mandalorien dans une mauvaise situation. Le désir de rédemption de Din Djarin est de suite mis en avant, et sa quête commence dès le deuxième épisode. La part belle est faite pour impliquer la civilisation Mandalorienne ainsi que leur histoire dans l’univers très connecté du Star Wars Universe, à l’instar du Marvel Cinematic Universe, on sent que Disney est impliqué dans son investissement de créer un univers étendu à Star Wars.

C’est ainsi que l’on retrouve les personnages du Haut Magistrat joué par Carl Weather, et Bo Katan Kryze joué par Katee Sackhoff qui joue notamment dans Battlestar Galactica. Personnages importants de la saison 1 et 2, les deux protagonistes reviendront souvent au cours des 8 épisodes de la saison, et seront même pour Bo Katan Kryze, plus que centrale dans l’intrigue, volant la vedette à nos deux héros. Les épisodes se succèdent avec une vitesse folle, même si deux d’entre eux sont en decà des espérances soyons honnête, jamais une série n’a eu de saison ou chaque épisode, vous soulever au plafond, même « The Last Of Us » ou « Game Of Thrones » qui sont des séries d’une énorme qualité ont des saisons avec des longueurs.

Alors exit les langues baveuses qui vous diront que les enjeux sont faibles dans cette saison, on à une histoire cohérente, qui suis la suite logique de l’histoire de Grogu et Din Djarin dans leurs quêtes de rédemption et de retour au bercail, et une implication des principaux antagonistes de l’histoire avec une ouverture sur l’univers connecter. Sachant que l’histoire de Mandalorian se situe juste après la période de l'Empire et du Premier Ordre.

Niveau qualité, cette saison se démarque avec des décors et un bestiaire de qualité, avec des effets visuels époustouflants pour une série. On est à la limite des effets des films Star Wars, et c’est assez rare pour une série. Quant aux personnages, en animatronique, le créateur n’a pas hésité une seule seconde à donner son accord, pour être encore plus dans l’esprit de George Lucas qui se servait énormément de cette technologie dans ses films. Grogu en est la preuve, est c’est super efficace. La technologie StageCraft de ILM, épaulé par le moteur graphique d’Epic Game, Unreal Engine, permet de tournée dans un Hub, où les fonds verts n’existent plus, ce qui permet aux acteurs d’être immergés dans la scène où ils vont jouer. Ainsi, ils peuvent être bien plus impliqué et ressentir la scène, leur jeu d’acteur en est plus crédible.

Giancarlos Esposito, est une grandeur, impliquant un méchant charismatique, dans l’univers Mandalorien, qui est en marge de la saga principale, on y verrait presque un Dark Vador. Certes, il ne sera jamais de l’acabit de celui-ci, mais son implication dans l’histoire qui permet aux scénaristes de faire rentrer d’autres personnes de l’univers connecté tel que le père du général Hux, bras droit de Kylo Ren dans la saga principale, nouvelle trilogie, est ingénieux. Et quoi de mieux que ce rebondissement pour nous permettre d’intégrer un Grogu grandit avec un casque de Mandalorien dans les Futurs films annoncée par Disney ? En fait, tout se place doucement dans une optique bien plus large.

L’histoire de conquête de Mandalore, avec l’empire qui va s’en mêlé, est un joyau, permettant des scènes d’actions à couper le souffle, et même si les mythiques sabres lasers de l’univers sont rangé au placard pour des armes à feu en tous genres, on est époustouflé de voir la qualité des combats.

Avec deux épisodes conclusifs de la saison, en sorte d’apothéose à cette épopée en une saison, la série se renouvelle, en intégrant une nouvelle faction qui sera dans un avenir proche un point essentiel, à la remontée de la rébellion dans l’univers Star Wars. Les personnages sont imposants, et il y a une continuité à l’histoire de Din Djarin et Grogu, qui aura son lot de surprises dans le dernier épisode de la saison.

Enfin, nous savons que la série a été renouvelée pour une saison 4, et que des personnages de celle-ci comme Ahsoka seront impliqués, tout comme elle l’était dans la saison 2 et la quête de Djin de retrouver le peuple de Grogu afin qu’il devienne un Jedi. Les enjeux étant plus grands, et la perte d’un personnage dans cette saison permettant l’ascension d'autres dans la saison à venir. Voyons maintenant ce que Lucasfilm nous réserve quand les mois à venir pour la série Ahsoka, car on le sait maintenant depuis la Star Wars Célébration qui s’est déroulé à Londre, un film regroupant les histoires de Mandalorian, Ahsoka, et Bobba Fett sortira prochainement mêlant les histoires de ceux-ci et dirigé par nulle autre que Dave Filoni et écrit et produit par Jon Favreau.

D’un avis personnel, je trouve que cette saison, est riche en qualité, quel soit graphique ou scénaristique, tout est bien amené, certes certains épisodes sont long (deux en totalités pour moi), mais le reste, est de qualité, apporte des rebondissements et de caméos plaisant, et qui rafraichissent un peu la franchise qui se fait vulgairement tailler un steak depuis bientôt 5 ans avec le rachat par Disney et les films en demi-teinte. Mandalorian reste à mon sens, le western qu’on attendait, hors des enjeux Jedi, mais très lié à la force grâce à Grogu, nous embarquons dans un road trip qualitatif ou les affrontements entres les bêtes et les droïdes ainsi que les mercenaires et les humains qui peuplent l’univers Star Wars sont bien exécutés et plaisant. Je n’ai pas envie de profondeur quand je regarde un épisode de Mandalorian. Ce que je souhaite, c’est me détendre et avoir le sourire. Et cette saison à réussi à me le donner grâce à des scènes épiques autant dans l'espace que sur les différentes planètes de l’univers. C’est un divertissement rafraîchissant que Disney Plus nous offrent, bien loin des longues et multiples séries proposés par Netflix qui ne sont pas toutes de qualités, certes elles sont nombreuses, mais elle sont loin d’être de qualité, ou encore les séries Marvel, qui ont voulu plonger dans les stéréotypes plutôt que de se consacrés à être fidèle à l’univers déjà installé. Mandalorian entre dans cette case, c’est fidèle et propre. Rien de plus à demander.

Alors ne demandez pas à un fan de film d’auteur d’aimer un contenu Star Wars, je ne sais même pas si il pourra apprécier tellement leur cerveau tourne dans le politiquement correct et la profondeur d’écriture. Là, on est dans la simplicité. Et quoi de mieux que du simple et efficace ? Hein ?